Les gens heureux lisent et boivent du café
Une bonne pile des livres à lire sur la table, une bouilloire pleine de café à côté , et le tour est joué. Non, attends, ça ne peut pas être aussi simple que ça ! Depuis que je l’ai lue sur la couverture du roman d’Agnès Martin-Lugand, je n’ai pas cessé de retourner cette phrase dans tous les sens.
Alors aujourd’hui, je
te propose d’en parler un tout petit peu, le temps d'une ou deux minutes de
lecture, assurément.
D’entrée de jeu, Agnès Martin-Lugand
n’explique nulle part dans ce récit, comment le bonheur tant épié par tous ne
se résoudrait qu’à ces deux gestes simples, lire des bouquins et s’abreuver de
la caféine. Il faudra peut-être aller chercher et interroger Diane, le
personnage principal du livre, pour savoir pourquoi l’enseigne de son café
littéraire portait cette affirmation.
L’auteur raconte
simplement l’histoire de Diane. Un an
après la disparition brutale de son mari et de sa fille, Diane n’a pas cessé de
fumer à longueur de journée, enclose
dans son appartement qu’elle n’a plus jamais quitté depuis le tragique
évènement. Elle broie du noir. Et pour tenter de s’en sortir, elle envisage une
chose qui aurait certainement ravi colin, son défunt époux : Se rendre en
Irlande. Et elle le fait. Là alors, Diane se sentira revivre. Surtout grâce à
Edward, un personnage aux allures étranges, très étranges. Mais …
Entre le titre du livre
et le dénouement de l’histoire, j’ai passé un agréable moment de lecture,
j’avoue.
Et ce qu’il y a à
signaler, et d’original, c’est que l’histoire ne se clôture guère comme vous
vous y attrendrez , en la lisant.
Tu liras, au tout
début, que Diane a des cafards , son mari et sa fille sont morts il y a un an
dans un tragique accident, alors pour se dégourdir l’esprit et faire
complètement son deuil, elle entreprend un voyage en irlande. Elle se dit
qu’elle habitera là désormais. Tu liras qu’elle s’acclimate mal aux temps
austères et inconstants de ce pays, et aussi à ses habitants dégoulinants de
gentillesse. Elle s’acclimate mal, mais elle finit par s’y faire. Un seul homme
de cette contrée continuera à lui taper encore sur le système, Edward.
Pour moi, et c’est ce
qui fait que je te parle de ce livre en ce jour, les romans , et les films,
quoique ce soient souvent des fictions,
ne doivent pas s’éloigner de la réalité de la vie dans leurs dénouements.
N’est-ce pas que dans
la vraie vie, les choses ne se terminent pas toujours comme on l’espère ? Alors, à mon goût, un livre, roman, est réussi
lorsqu’on ne tombe pas dans le schéma classique des récits : le méchant
finissement morts ou emprisonnés et les gentils filent le bonheur dans un
chalet en campagne, ou alors les amoureux se marient et ont beaucoup
d’enfants !
Rassure-toi, en
parcourant ce livre, tu seras ou plutôt liras
loin des sentiers connus.
Pour ce qui est de la
recette magique du bonheur que portait l’enseigne du café littéraire de Diane, les gens heureux lisent et boivent du café,
eh bien, c’est peut-être juste une accroche de marketing pour son café
littéraire. J’ai bien dit peut-être. Car peut-être aussi que le bonheur ne se
résume qu’à ça, lire et siroter au quotidien, l’air peinard.
Ecris-moi en
commentaire si tu as déjà lu ce livre ou dis-moi si tu veux plutôt le lire, de
ce pas ;
A bientôt !
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